L’étiquetage des produits cosmétiques : un enjeu stratégique pour l’international

Dans un contexte de mondialisation des marchés, l’étiquetage des produits cosmétiques constitue un enjeu central pour les marques souhaitant se développer à l’international. L’étiquette remplit une double fonction : elle doit à la fois satisfaire les exigences réglementaires des autorités locales et répondre aux attentes marketing des consommateurs cibles.

Une exigence réglementaire incontournable pour exporter des cosmétiques

Quel que soit le pays visé, l’étiquetage est une étape décisive, préalable à la mise sur le marché. Il doit fournir des informations précises et conformes à la législation locale : composition, précautions d’emploi, usage recommandé, date de péremption, coordonnées du fabricant ou de l’importateur, etc. Chaque marché impose ses propres normes en matière de langue, de format, d’allégations autorisées ou encore de mentions obligatoires. La diversité des exigences rend illusoire l’idée d’un étiquetage universel.

Un outil marketing de premier plan pour réussir sur un nouveau marché

Au-delà de la conformité réglementaire, l’étiquetage est aussi un vecteur d’image et de différenciation. Il reflète l’identité de la marque, rassure le consommateur et peut même déclencher l’acte d’achat. Un design attrayant, des allégations précises et adaptées aux besoins des consommateurs (hydratation, anti-âge, éclat du teint, etc.) ou encore l’utilisation de termes tendance sont des leviers puissants pour attirer les consommateurs.

Cependant, ces choix marketing doivent eux aussi correspondre aux spécificités culturelles des marchés. Une formulation jugée convaincante en Europe peut être mal perçue, voire incomprise, en Asie ou en Amérique latine. L’efficacité du message repose donc sur une parfaite connaissance des attentes locales.

Une nécessaire adaptation pays par pays de l’étiquetage

Face à ces défis, les marques doivent concevoir une stratégie d’étiquetage en tenant compte des contraintes de chaque pays ciblé. Il est parfois préférable de produire des étiquettes spécifiques ou d’opter pour un contre-étiquetage en douane, plutôt que de risquer un refus à l’importation.

L’analyse par pays des experts Globallians

Céline Bapt, Globallians, a participé à la table ronde COSMED "Comment gérer un étiquetage « monde » ?

Le 27 mars dernier, Céline Bapt, Directrice Générale de Globallians, a participé à la table ronde « Etiquetage: Comment gérer un étiquetage « monde » ? traductions, emplacement des mentions, conditionnement en local, manque de place etc… » dans le cadre du congrès organisé par COSMED, l’association des PME de la filière cosmétique.